Sachant que
l'enseignement de l'Ancien Testament était une introduction à l'enseignement
ultime de la doctrine du Christ, on le considère comme l'ombre ou la pénombre de
transition avant d'entrer au foyer de la lumière sublime.
Avant la Croix,le salut n’était possible que par la foi et l'obéissance absolue aux commandements de Dieu. L'ancien testament nous apprend que la véritable foi qui sauve est celle qui est démontrée à travers l'obéissance absolue et intégrale. Si tu enfreins un seul commandement tu es damné et condamné. Le salut était quasiment impossible. Il ne s’agit de cette foi intellectuelle inconditionnelle. Car même Satan avait toujours cette foi intellectuelle froide, tout en demeurant rebelle à Dieu. Cela nous
apprend que la foi véritable est synonyme d'obéissance.
Lorsque Jésus
faisait allusion à ceux qui croient sans avoir vu, il ne fait pas seulement
allusion à nous autres, les gentils qui n'ont pas assisté à l'avènement
rédempteur de la Croix. Il fait également allusion à tous ceux d’Israël qui
avaient la foi dans les prophéties messianiques et qui attendait l'avènement de
Jésus sans avoir eu la chance de le voir dans son ministère en Israël.
L'acte du
baptême de repentance formulé au Nom de Jésus ne peut
pas sauver quelqu’un qui n'a pas la foi sans aucun doute dans la naissance
virginale, dans la mort et la résurrection de Jésus ! Aucune formule parfaite ne
peut sauver sur cette base s’il y’a le moindre rejet, scepticisme ou simple
ignorance du sacrifice rédempteur de Jésus.
Nul ne conteste que le salut est par la grâce à travers
la foi sans les œuvres. Toutefois, la repentance est
nécessaire, car elle est l'essence même de la foi. Tout le monde comprend que
se repentir n'est pas une performance religieuse qui sous-entend un mérite.
Le baptême de repentance ne fait donc pas partie des performances religieuses
pharisiennes. Ok ? La repentance est le seuil de l'obéissance minimale. Pourquoi
la remettre en question ? Si l'on croit que Jésus reviendra comme Juge est Roi
et qu’il va juger son église, le critère de la foi n'est pas suffisant pour
que ton nom ne soit pas rayé du livre de la vie, mon cher ! 1 Piere 4 :17 parle du jugement qui commence par la famille de Dieu et avertit sévèrement les Chrétiens qui n’obéissent pas aux instructions de l’Évangile.
Allez-vous par
orgueil négliger la parole de Jésus dans apocalypse 3 :5 s’adressant bien à
(Eglise de Sardes) une congrégation de
Chrétiens déjà sauvés par la grâce à travers la foi et qui pourtant leur ajoute
une condition afin qu’il n’efface pas leur noms du livre de la vie ! Si Jésus ne
se contredit pas, alors le salut par la grâce à travers la foi n’est pas
strictement ce que les minimalistes veulent comprendre. Cela inclus surement
au moins la repentance qui est la victoire contre les tentations de la
chair.
Pour ceux qui
croient que cette parole est vraiment biblique et nous concerne aujourd'hui en
cette fin des temps, le débat est déjà clos et bien tranché. Mais savez-vous que
beaucoup de chrétiens ne croient pas que le livre de l'apocalypse fait partie
de la Bible ou encore que même si c'est vraiment la parole de Jésus, ça ne
concerne que les temps passés déjà dépassés ? Ils trouvent donc une raison
d'être de ce débat d’auto-duperie futile !
À mon sens,
cette question du salut en lien avec le baptême de repentance continue ne
devrait même pas être sujet de la moindre controverse entre chrétiens sincères
et fidèles ! Aussi je prononce mon dernier mot sur la question tout en donnant
des pistes à ceux qui sont victimes de cette dizaine et souhaitent vraiment
sortir de ces controverses de pur confusion.
Tel que Jésus
l'établit littéralement dans la grande commission Marc 16 :16,
le baptême est un acte démonstrateur
de la foi authentique qui sauve par l'obéissance. Car celui qui a une
confiance bâtie sur une foi authentique ne peut et ne doit hésiter à faire son
baptême d'immersion dans l'eau si l’opportunité se présente. Celui qui met en
doute cette nécessité est simplement aux prises d'orgueil intellectuel donc
d'hérésie. Car Hebreux 5 :9 (Jésus sauve celui qui obéi). Cela prouve que
la foi est inséparable de l’obéissance.
En fait elle en est spirituellement synonyme !
Lorsqu'il est
question du salut pour la vie éternelle, toute thèse minimaliste semble plutôt
une déroute Satanique. Pourquoi
tenter de minimiser alors que Dieu dans sa perfection a consenti de payer le
plus haut prix du sang sur le chemin du calvaire et sur la Croix ?
Par la Grace, Dieu offre le Salut et par l’obéissance au
baptême de repentance l’être humain reçoit et s’approprie ce que Dieu lui offre.
C’est comme une transaction qui n'est complète que si chacun des deux parties
fasse sa part. Nul ne peut être sauvé à travers la foi sans la repentance du
baptême. 1 Pierre 4 :17 ainsi que Jésus dans Luc 13 :3 Non, je vous le dis.
‘’Mais si vous ne vous repentez, vous périssez tous également’’.
Comment peut-on s’imaginez s’approprier
le salut et la vie éternelle sans besoin de se repentir et
accepter le baptême, alors que Jésus lui-même en a donné l'exemple auprès
de Jean par simple humilité et obéissance sans même le moindre besoin de
repentance ?
NB. Je rappellerais par
ailleurs que la Sainte foi qui sauve implique essentiellement l'obéissance et
même l'obéissance faite sans gratitude et amour n'est pas agréable à Dieu. Parce
qu'il est parfait et qu'il a payé le plus grand tribut pour racheter nos âmes.
Soyons certains que nulle intention humaine cachée ne peut le tromper. Dieu
se plaît dans l'obéissance par pur amour et ne se plaît pas dans les sacrifices
à contrecœur.
Dans le texte de
Marc 16 16 Jésus dit : celui qui croit un
ET qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croit pas sera
condamné. Cela dit clairement que la
foi est strictement nécessaire mais non suffisante pour s’assurer le Salut.
Celui qui n’a pas la foi, ne remplit pas la condition nécessaire. Il sera
donc condamné même s'il fait 36 baptêmes !
La jonction ‘’ET’’
est tout à fait exclusive et incontournable. Si Jésus l'a si clairement annoncé,
ce n'est pas à quiconque de négocier la vérité ou sa signification.
Attention bien
aimés! Ici, on ne parle pas seulement de la foi en Dieu père Éternel. Une fois
le Messie est incarné sur la terre, on
parle du sujet central de la controverse juive qui est la reconnaissance
du Messie Jésus incarné tel que toutes les prophéties l’avaient annoncé.
Et c'est pourquoi Jésus n'a baptisé
personnes, même pas ses apôtres avant sa mort et sa résurrection. Il fallait
bien qu'il attende cet événement pour que la Sainte foi qui sauve soit complète.
Jésus n'a même pas baptisé ses disciples tout de suite après sa résurrection !
Parce que l'avènement du Saint Esprit à la pentecôte n'était pas encore
accompli. Cela va de soi. Voyez-vous ?
Pourquoi écouter
les intellos qui vous disent allègrement : si le baptême était nécessaire
pour le salut alors voilà que Jésus n'a encore sauvé personne ! Quelle ruse
qui ressemble si bien au petit jeu du malin ! C'est tout simplement
de la supercherie et de la confusion
satanique relevant de pur orgueil intellectuel. Le malin se nourrit bien de
toutes ces conclusions de zizanies et débats intellectuels sans recours au Saint
Esprit qui révèle clairement les bases de la sainte doctrine.
Par ailleurs,
c'est pourquoi dans Matthieu 28 : 19 Jésus précise : aller, faites de toutes les
nations des disciples, les baptisant au nom du père, du fils et du Saint Esprit.
Telle est la formule ultime du baptême
qui complète la sainte foi qui garantit le salut par l'obéissance. Mais
certains disent que le baptême se fait au nom de Jésus seulement. Pas
besoin d’invoquer le Père et le saint Esprit. Encore une glissade !
Nous savons très
bien qu’à travers les actes des apôtres et les épîtres la bible dit tacitement
implicitement que tous les Apôtres baptisaient les croyants au nom de Jésus
Christ. Car ils font déjà tout et commandent tout au Nom de Jésus Christ ce Nom
qui est investi de toute autorité et de tout pouvoir sur la terre comme au ciel.
Cependant, on n'a pas un témoignage
précis sur la formule qu’ils prononcent lors même de l'acte du baptême.
Le font-ils au nom du Père et du fils et du Saint Esprit ? Je présume qu'ils
obéissent strictement à la moindre injonction de Jésus. Pas vous ?
C’est une
question de principe. Ça n'était pas là, une question de formule dans les textes
des Actes et des Épitres. Néanmoins je comprendrais que même si c’était le cas
et qu'ils utilisaient seulement le nom de Jésus lors du baptême, ce serait
probablement pour simplifier et exiger l'essentiel sans encombrer le fidèle
avec l'ombre d'un doute sur la nature du Saint Esprit encore inconnu ou sur la
nature de Dieu en tant que Père. Car à ce stade de l’émergence chrétienne,
c'était encore le critère fondamental et crucial de la reconnaissance de
Jésus en tant que Messie rédempteur, qui était en question chez les nouveaux
croyants.
De toute
manière, c’est l’intention qui compte et non pas la formule, à mon sens.
Offrir le baptême au nom de Jésus le
Christ était plus déterminant quant à l'authenticité de la foi parmi les juifs
qui se convertissent. Car seul le nom de
Jésus le Christ qui était la pierre d'achoppement et le critère
ultime de la nouvelle alliance.
Mais
honnêtement, si Jésus avait attendu le jour de Pentecôte et n'avait pas
offert le baptême à personne, c’est qu'il exigeait absolument que chaque
converti reconnaisse Dieu en tant que Père Éternel ainsi que Jésus comme le
vrai messie rédempteur. Mais aussi, que le Saint Esprit est, une fois pour
toutes, offert à chacun comme compagnon, guide, consolateur et éclaireur en
toute vérité.
Telles sont les
bases de mes convictions face à tous les débats interminables entre tous les
érudits qui ont oublié 2 Corinthiens 3:6 Cette parole qui dit : Il nous a
aussi rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance,
non de la lettre, mais de l'esprit;
car la lettre tue, mais l'esprit vivifie.
Que puis-je dire
de mieux que ‘’Paul qui était dans la faiblesse et dans la crainte quand il dit
aux Corinthiens qu’il n’était pas venu avec un discours persuasif de la sagesse,
mais avec une démonstration de l’Esprit et de la puissance. (1 Corinthiens 2,
3-5)’’.
Celui qui est
certain du contraire, qu’il aille à la finalité des textes controversés et qu’il
démontre indubitablement que son niveau dans la foi opère mieux dans les dons
surnaturels de l’Esprit par Amour des frères. Sinon qu’il se taise et ne
serve plus les manœuvres du malin.
Par ailleurs et
en définitive, je crois personnellement que
le
baptême complet et entier est constitué
de trois baptêmes, dans l’eau, dans l’esprit et dans la puissance d'en haut. Car
Jean-Baptiste a parlé de celui qui viendra après lui … et ‘qui vous baptisera
dans le Saint Esprit et dans le Feu … Ce n'est donc pas seulement le baptême
dans l'eau qui soit requis !
D'ailleurs le
baptême de repentance de Jean-Baptiste ne pouvait contribuer au salut que pour
ceux qui sont décédés pendant cet intervalle de temps avant la mort et la
résurrection de Jésus. Comme c’était le cas de Jean lui-même et de Joseph.
Tous ceux qui avaient été baptisés par Jean devaient également être rebaptisés à
nouveau après le jour de Pentecôte. C’est pour cela que Paul posait cette
question/ Actes 19 :3 : De quel baptême avez-vous donc été baptisés ?
Finalement, est-ce que le baptême dans le Saint Esprit
est vraiment nécessaire ? Le seigneur a bien dit à
Nicodème à moins qu'on soit né de l'Eau et de l'Esprit, nul ne pourra entrer
dans le royaume de Dieu. Jésus ne parle pas ici de choses facultatives,
optionnelles ou pas nécessaires. Toutefois nuance il y a entre royaume de
Dieu et simplement royaume des cieux ! On peut être sauvé et gagner une place au paradis sans toutefois avoir
accès à Jérusalem céleste qui est le royaume de Dieu réservé aux fils de
Dieu justifiée par l'obéissance ultime et glorifiés à l'image de Jésus selon sa
prière ultime dans Jean 17 : 20-26.
Bonne découverte !
Humblement
vôtre. Mustapha